dimanche 30 septembre 2018

En laisse


De cette balade bucolique au bord de l’eau
Que devrai-je retenir ?
Les couleurs de l’eau du lac ?
La chaleur d’un bel après-midi d’automne ?
La beauté majestueuse des montagnes environnantes ?
Le balai des poules d’eau dans les herbes folles ?
L’innocence des collégiens assis sur les bancs de la promenade ?
La quiétude des corps allongés
S’offrant à la caresse des rayons du soleil ?
 Photo Psganarel

Ou
Le regard de ces couples,
Croisés tout au long de notre chemin ?
La chaleur humide de ta culotte
Glissée à ma demande dans ma poche ?
Ma main glissée sur tes fesses,
Savourant la courbure de ta croupe,
Mes doigts furetant sur la raie de tes fesses
Au gré de nos pas ?

Ou peut-être ,
Le regard radieux de ma soumise ?
Le noir de ton collier ajusté à ton cou,
Soulignant la peau claire de ta gorge ?
L’anneau de soumission enfin retrouvé,
Étincelant dans le soleil de ce bel après-midi ?
Ce frisson qui t’étreint 
Quand tu sais mon intention,
Et te fais regarder aux alentours ?
Photo Psaganrel
Mais certainement,
Le tintement métallique du fermoir,
Que je referme sur l’anneau de servage.
Le scintillement des maillons de cette chaîne,
Qui se promène entre tes seins,
Et danse au rythme de nos pas.
La poignée de ta laisse serrée entre mes doigts,
Qui  maintenant au grand jour,
Décide de ton chemin.
Ton regard de chienne interrogatif,
Quand nous croisons quelques couples,
(les femmes voient tout me dis-tu ).
Ce relâchement que tu retrouves,
Après leur passage,
Toujours plus forte,
Pour affronter les prochains regards.

Et surtout, 
Le sourire sur tes lèvres,
Mon envie de les mordre,
Et au milieu de notre cercle élargi,
Ma fierté d’être ….
… Ton guide.

samedi 22 septembre 2018

Les mots crus




Souvent Simples,
« Viens! »
Parfois argotiques,
« Ma petite pute »
Directs et sans nuance,
« Je vais te baiser !»
Lubriques pour exprimer nos pulsions,
« … T’es bandante !»
Souvent impératifs,
« Couche toi là !
Parfois obscènes pour balayer les limites,
« Sac à foutre »
Les mots crûs nous accompagnent,
Dans notre relation à l’autre,
Comme une rasade d’alcool,
Enflamme nos cœurs.

Susurrés doucement au creux de l’oreille
« Suce moi !»
Ou criés sans ménagement
« T’es bonne ! »
Ils ont le pouvoir d’électriser nos sens,
« Bouffe moi »
D’amplifier nos sensations,
« Tu la sens bien »
Aussi cinglants qu’un coup de cravache,
« Avale ! »
De révéler l’esprit animal,
« Chienne.. »
Qui sommeille en nous
Lui si prompt à s'éveiller,
Aux parfums de stupre.

Ils ont le pouvoir de te mettre à nu,
« ..A poil ! »
Ou de te dévoiler.
« …Écarte moi ce cul !»
Chacun emportant notre imagination,
« Empale toi ! »
Dans le contexte où on les exprime,
Et distille en nous,
Sa dose d'adrénaline.
Que dire quand ils sont partagés,
« Allez danse ! »
Dans une polyphonie orgiaque,
« Encore ! »
Les uns répondant aux autres.
«Oui, défonce moi encore! »
Un jeu de rôle,
« Tu aimes ça … »
Où l’improvisation serait la règle,
Et la luxure le tempo,
De nos corps à corps.

Comme pour donner le rythme
« Allez lime!»
Dans l'ivresse des sens,
« Ça vient »
Pénétrer l'esprit de l'autre,
« Je jute»
Dans nos jouissances mêlées.
«Prend-ça!»
C'est le souffle court qu'ils nous abandonnent,
Les corps emmêlés et dégoulinants,
Photo prise chez "Slave for you passion"
Comment ne pas les aimer?
« Bordel »
Avec un soupçon d'animalité,
« Je vais t’enfiler »
J’aime les vivre comme le sel à la vie.
« T’es bonne… »
Les renifler sur ta peau,
« Tu sens le sexe»
Comme une ode au plaisir,
A déclamer sans modération.

Et toi, Femelle, 
M’offriras-tu les tiens ?
Allez viens…
« … Salope ! »


dimanche 16 septembre 2018

Evasion





Photo PSganarel
Dans la grisaille du petit matin,
Traverser la grande fourmilière,
Courses, 
Pannes, 
Bousculades
Enfin la gare.

Le train comme l'annonce d'un départ,
L'espoir d’une porte sur un ailleurs.
A l’affichage de la voie,
Se faufiler dans la foule cosmopolite,
Rechercher sa place.
S’assoir dans une respiration
Comme un soulagement
L'espoir si proche d’un départ.

Soubresaut,
Un simple glissement,
Les premières vibrations,
 Au passage d'un aiguillage
Sous les yeux du voyageur,
Le paysage défile de plus en plus vite.
Quitter la noirceur des banlieues,
Laisser derrière soi les murs du quotidien,
Et retrouver les grandes plaines,
Les perspectives s’ouvrent pour s'y perdre.
Comme un rite initiatique
Se laisser envahir par une onde apaisante.
Ne plus penser,
Avant de ce projeter,
Sur la certitude ces retrouvailles.

Photo PSganarel
Les paysages évoluent,
Se transforme révélant comme à chaque fois,
De nouvelles découvertes,
Sur ce chemin toujours plus familier.
Comme les kilomètres s’avalent,
Les mots courent sur la page blanche.
Au-delà de tout ce qui aura pu être imaginé
Rien n’est écrit d’avance
Dans ces moments de liberté
Qui nous rassemblent.

Les nuages laissent passer le soleil,
J’avance serein vers toi.
Pourtant je sais l’impatience,
De ces moments trop rares,
Nourris de nos échanges,
De nos désirs partagés ou non.
Ecrire les premières notes,
Penser quelques couplets
Il est temps de nous vivre.

Photo PSganarel
Les heures, 
Les minutes s‘écoulent
Le train va se faufiler dans ces vallées profondes,
Comme pour mieux se perdre,
Il est temps que se referme sur nous,
Le cercle de cet univers,
Qui fait de moi le maître de ton âme,
Comme doit se refermer à ton cou
Ce collier de soumission,
Trop longtemps délaissé,
Et enfin restauré.

Embrasse cette main que je te tends.
Elle est tienne pour te montrer le chemin,
Laisse-la s’aventurer dans ta crinière,
Pour imposer son inclinaison.
Accepte ce baiser de loup,
 Que je prend à ta bouche.
A cet anneau de soumission,
Qui scintille fièrement à ton cou
Je glisserai bientôt le fermoir de ta laisse,
Quand ton regard me dira tes espoirs.
Ma soumise,
Il est temps pour nous d’avancer,
Quitter les voies convenues ou codifiées,
Et suivre notre propre chemin,
De domination et d'abandon,
Afin de vivre pleinement,
Ce moment inspiré….

Photo PSganarel
… De notre évasion!

dimanche 2 septembre 2018

L'anneau

A genoux entre mes jambes,
Dans ta tenue de chienne,
Au service de mon plaisir,
Dans ta main, j'ai posé l’anneau,
Fin cercle  d’acier cylindrique,
Léger mais rigide,
Doux et froid au contact de ta langue,
Et que tu glisses sur ma verge,
En l’accompagnant de tes doigts
Pour l’emmener jusqu’à la base du sexe,
Comme on glisse une alliance,
Au doigt de l’élu de son cœur.

Maintenant l'anneau en place,
Tu joues avec mes bourses. 
Faire rouler leur contenu sur ta langue,
Pour en visiter toutes les faces.
Repousser avec tes doigts,
Une des boules au travers de l’anneau,
Quand ta bouche gourmande vient l’aspirer,
Et l’ancre dans le cercle de contrainte.

Recommencer avec la deuxième,
Avec douceur et application.
Alors emprisonnant la base du sexe,
Le cercle de métal scintille,
Et m'irradie de sa seule présence.

Fierté du travail accompli
Ton regard victorieux retrouve mes yeux
Et comme on conclut un mariage
Tu viens embrasser ma verge 
Qui progressivement se dresse
A l’idée du plaisir à venir.

Alors la petite chienne docile
Au bout de sa laisse
Savoure son œuvre lubrique
Et se met à lécher ce sexe décalotté
Qui semble palpiter à chaque lapée
Autant qu’il s’étrangle sur cet anneau,
Qui scintille à sa base.

Petite abeille besogneuse,
Vient butiner sa fleur,
Pour en révéler le nectar,
Elle aime aussi voir ses couilles tendues,
Pleines de cette sève qu’elle espère,
Exposées à la caresse,
Délicieusement vicieuse,
De tes ongles carnassiers.

Comme ma main dans ta crinière,
T’invite à le faire,
C’est le "O" de ta bouche,
Qui s'empare de ma verge,
Pour l’engloutir d’un trait.

Alors d’un poignet affermi,
Tu branles ma tige turgescente
Quand ta bouche avide,
Pompe mon gland,
Comme pour l’aspirer en elle

Perfide,
Ton autre main balade ses doigts
Derrière mes couilles,
Remonte le périnée,
A fleur d'ongles,
Et  glisse une phalange dans mon cul,
Pour une prise à revers.

Diablesse se retirant,
Pour mieux admirer ton œuvre
C'est avec le sourire aux lèvres
Que tu portes l’estocade
Un doigt fermement posé sur mon frein
Tu branles avec plus d’énergie encore.

Quand dans un râle d’abandon,
Le foutre gicle sur son visage,
C'est une pluie lourde et chaude,
Que ta langue avide vient recueillir
Chienne barbouillée au pied de son maître
Fière et heureuse de son œuvre…


Tendre salope !