samedi 18 décembre 2021

Ta petite culotte


Sous-vêtement révélé,
Frêle barrière pour dissimuler l’intime,
Qui souligne tes courbes,
Et laisse espérer des valons secrets,
Masque éphémère,
Pour révéler ce qu’il cache,
A glisser en douceur,
Ou candidat au sacrifice libératoire,
Sur le fil bleuté d’une lame aiguisée.
Un doigt au-dessus,
Pour suivre une ligne sur ta peau,
Et glisser sur ta raie,
Caresse subtile au-dessus de ta perle,
Lente et répétitive,
Doucement entêtante,
A révéler la moiteur,
D’un désir qui s’éveille,
Qui t’ouvre comme un coquillage,
Au son d’un soupir lascif.
Une main ferme,
Pour tendre cette bande le tissu,
Qui glisse entre tes cuisses,
Révélant un peu plus le relief,
De tes lèvres juteuses,
Excitées par tant d’audace,
Et s’imprègne de ce miel,
Que tu ne sais plus retenir,
Comme on presse un fruit mur,
Auréole ouvrant une fenêtre sur l’intime.
Une main pour plonger sous les lignes,
Par devant ou derrière,
Intrusion autoritaire,
Plongée pénétrante en eaux troubles,
Fouille possessive et obscène,
A t’arracher un feulement de chatte,
Et ce regard concupiscent,
Qui vaut consentement.

Une barrière à relever,
Quand le désir fauve se veut possessif,
Mon sexe bandé glissé sous le coton,
Qui décalotte et flatte le gland,
Dans son va-et-vient à couvert,
Allier en caresse dans ce huis-clos,
Et presse à te posséder.
Ceinture maintenue autour de tes fesses,
Tissu maltraité pour t’imposer,
Le rythme et la profondeur,
De mes coups de queue,
Piston en plongée dans son bain de stupre,
Symphonie de clapots et de cris,
Qui mènent à l’hallali éruptive.
D'une baise masquée.

Nid tiède de notre abandon,
Réceptacle de nos jus acidulés,
Qui se collent à ta peau,
Et transpire de cette toile déformée,
Témoignage d’un forfait adultère,
Offre-moi ta culotte ma chienne,
Laisse-moi humer ce trophée encore tiède,
Qui exhale avec insistance,
Le parfum délicieux de nos jouissances …
… Mêlées

samedi 27 novembre 2021

Nuit d'ivresse


Cette nuit
De tes beaux atours,
Je te plumerai patiemment,
Mes doigts gourmands,
Glissant sous tes dessous affriolants,
Pour révéler un à un,
Tous tes secrets féminins.

Cette nuit,
Encordée à cette couche,
Un bâillon sur la bouche,
A la merci de mes envies
Assorties de caresses et de sévices
Sur le grain de ta peau,
J’écrirai ma partition escargot.

Cette nuit,
Sur ton corps
A la plume et avec mes cordes 
Je tracerai tes lignes femelles,
Pour emprisonner tes ailes,
Libre de pincer tes seins,
D’imprimer l'empreinte de ma main,
Oh cette nuit,
Fouillant la moiteur de tes désirs,
Je veux entendre les cris et le râle de tes plaisirs.
De ces assauts conquérants te laissent défaite
Ma queue obscène se pâmera sur ta raie,
Devant ce sexe ouvert par tant de jouissance,
Béance qui bave ma semence.

Oui, cette nuit,
Maestro de tes sens,
Fruit de mes indécences,
Ton corps femelle pour piano,
Meurtri de mes assauts,
S’élèvera ce parfum de nos chairs envoutées,
D’ivresse et de sexe débridé.
Cette nuit enfin,
Le gout du foutre sur ta langue
Le corps rompu de fatigue,
Sur cette couche de chienne,
Tu retrouves le tintement des chaînes,
Qui pour cette trêve t’accompagneront,
Sereine dans ton abandon.

Cette nuit sera multicolore
Tu viendras femme,
Tu te sentiras pute,
Et tu seras chienne,
Et au bout de cette laisse,
Assurément …
… Tu seras mienne.

mercredi 10 novembre 2021

Tandem

Inconnues l’une pour l’autre
Au centre du jeu pour une soirée
Soumises aux ordres de leur maitre
Complices dans ce destin qui les lie.
Vivre au plus près, 
Dans l’épreuve,
Les émois de l’autre.
« Savoure, tu seras aux premières loges! »
Privé du regard
Corps dénudés qu’on rapproche
Liens qui enlacent et se referment
Contact imposé,
Dans ce face à face indécent
Où les corps se mêlent,
Les formes femelles se révèlent,
et s'impriment.
« Imprègne-toi de ce corps qui s’offre »

Dans cette obscurité partagée,
Comme un murmure à l’oreille,
Le son d’une voix qui interroge,
Le souffle d’une respiration rapide,
Le parfum capiteux qui exhale,
La chaleur moite d’une peau douce
Qui caresse à chaque mouvement fébrile
« Sens l’inquiétude monter en elle !»
Au son des sévices infligés,
De main de maitre,
Le souffle se syncope ,
Au rythme des lanières
A chaque claquement sur la peau,
L’onde se propage dans ce corps,
Qui se tend et se relâche
Le cri qui l’accompagne,
Entre surprise et douleur.
Est toujours plus intense,
Bientôt sans retenue. 
« Ressent comme elle se libère »
Quand la main remplace le cuir
C’est pour plonger dans l’intime,
Et fourrager sans ménagement,
Les orifices de la suppliciée,
Les mots sont crus,
Les cris indécents et délicieux,
Le parfum de stupre s’élève
Quand la mouille inonde les peaux
Dans un dernier sursaut,
Un long râle de plaisir s’échappe
Le corps tremble,
De ces vagues qui submergent
« Ecoute ce corps qui raisonne!»

Lentement ta complice s’apaise,
Soulagée et reconnaissante.
Tu étais spectatrice,
Maintenant…
…A ton tour !






samedi 16 octobre 2021

Plaisir buccal

Avec tes lèvres humides
Désir gourmand à peine contenu ,
Avant même le frémissement du premier contact,
Dans la douceur d’un baiser,
Imprègne-toi de sa chaleur,
Découvre un territoire sensible,
Effleure sa surface fragile et lisse,
Parcoure-le sur toute sa longueur,
Sur toutes ses faces,
Met le à nu tant qu’il se révèle,
Sens-le se pâmer comme tu l’éveilles,
Palpiter comme il s’emplit de désir,
Tendre allumeuse.
Avec ta langue,
En rechercher la saveur,
Serpentine pour le taquiner,
Enveloppante pour te l’approprier,
Révèle ses secrets avec application,
Gourmande pour en faire son lit,
Révèle ce gout de stupre,
Lape-le comme une chatte,
Autant qu’il se dresse,
Décalotte-le avec patience,
Chauve et lustré,
Si doux sous tes papilles,
Vicieuse.
Dans ta bouche,
L’envelopper avec douceur,
Le recouvrir comme pour lui faire un lit,
L’aspirer pour l’appeler au plus profond,
Le branler pour le durcir,
Le presser comme pour le garroter,
Sent comme il se tend,
Et t’ouvre toujours plus.
Suce-le pour t’en imprégner,
Salive pour mieux en savourer les sucs,
Pompe pour en appeler le jus,
Et révéler sa première larme,
Lubrique salope.
Dans ta gorge,
Au plus profond,
Laisse-toi envahir,
Pour t’en gaver jusqu’à la luette,
Et même au-delà,
Ouvre grand ta mâchoire,
Avale sans rechigner,
Englouti à t’en étrangler,
Possède-le jusqu’à la garde,
Laisse-le faire son trou,
Pour lui, ne soit plus qu’un orifice à baiser,
Accueillante esclave.
Mais au final,
Savoure le moment de ta victoire,
Quand dans un râle,
Le colosse turgescent éructe, 
Reçoit son jus,
Boit ses salves de foutre,
Lave chaude et acidulée,
Explosion de saveurs,
Qui déborde à la commissure de tes lèvres,
Lèche pour ne rien perdre,
Avale et sourit,
Le devoir accompli,
Bonne travailleuse.

Petite pute.
Dans ta bouche,
Prend cette queue avec appétit,
Applique-toi à la tâche,
Lubrique et indécente à réveiller le désir mâle,
Opiniâtre et attentive au plaisir qui s'impose,
Et savoure…
…Ma jouissance !

lundi 13 septembre 2021

Alégro non troppo

Donne-moi ton souffle,
Là au creux de mon oreille
Calme en apparence
Mais dans lequel on décèle les premiers émois,
Expression contenue,
D’une partition douce et effilée,
Lame glacée qui se promène sur ta peau
Et te mets à nu
Donne-moi tes soupirs,
Comme une tendre complainte,
Expression subtile d’un plaisir qui se construit,
Fragile équilibre que ma main accompagne,
Chef d’orchestre qui écrit sa partition,
Ecrite en creux et en délié,
Au rythme lent de ta respiration.
Oui, gémit pour moi,
Entre tes lèvres à peine ouvertes,
Retenant l’expression de ton plaisir,
Comme les cordes contiennent,
Les oscillations de ton corps.
Doux chant naissant,
Au tempo lent et profond,
De ces doigts inquisiteurs et possessifs,
Qui t’envahissent et te fouillent.
Offre-moi tes cris,
Bouche ouverte
Comme à la recherche de cet oxygène trop rare
Apnéiste sous les coups de boutoir,
De cette houle qui te pilonne sans vergogne,
Et agitent ton ventre.
Au rythme syncopé de ton cœur qui s’emballe,
Précipitée vers les abîmes 
D’un plaisir qui te gagne,
Et rompt toutes les barrières de la décence.
Oh oui, chante sans retenue
offre-moi un final enlevé
Ce plaisir qui t’emporte,
Jusqu’à ton dernier souffle,
Douce agonie de ton corps,
Pantin secoué de spasmes incontrôlés,
De ce plaisir qui te noie,
Victoire de cette tyrannie que je t’impose.
Délicieuse symphonie d'une coupable concupiscence,
… Musique !

dimanche 5 septembre 2021

Attention fragile

Fragile,
Comme ce papillon,
Dans le creux de ma main
Belle et subtile à admirer,
Et pourtant chienne sous collier,
C’est avec énergie et rigueur,
Que j'aime à te posséder

Fragile tu l’es,
Quand je vois ce regard qui me sourit,
Appelant à la tendresse d’un baiser,
Et pourtant c’est sans ménagement,
Que ma main te gifle,
Et te jette plus bas que terre,
Pour ramper à mes pieds.
D'évidence fragile
Comme cette nuque que tu m’offres
Pour que j’y referme ton collier de chienne.
Mais j'aime ce regard étonné,
Quand mes doigts enserrent ta gorge,
Comme le nœud coulant se referme,
Sur le cou des gibiers de potence

Assurément fragile,
D'une sensibilité à fleur de peau,
Qu'il est si doux de caresser,
Mais quel plaisir de te sentir vibrer
A la morsure tyrannique,
De mes pinces sur tes seins,
Que je pose avec attention.
Photo Roberto Nerri
Fragile, oui certainement,
Comme le soupir qui s'échappe de tes lèvres,
Dès la première caresse,
Mais que j’aime les cris et les râles,
Arraché par la force et le pouvoir
De mes doigts qui te violent,
A t'en faire perdre la tète. 

Fragile ma soumise,
Comme cette feuille de papier,
Où j’écris ces mots,
Mais je bande à la pensée,
De mon gland forçant ta frêle petite fleur,
Pour jouir en bucheronnant ton cul,
A grands coups de queue.

Fragile une aile de ce papillon,
Mais ma main s'est déjà refermée,
Et tes fesses vont  brûler encore,
En révélant l’empreinte laissée par ce bambou,
Signature de mon tableau de maître,
Oeuvre patiemment façonnée,
…. Toi!

dimanche 29 août 2021

Jouissances


Immobilisée
Emmaillotée,
Contenue,
Emprisonnée,
Enfermée dans son corps,
Dans ses liens rudes,
Tissés sans complaisance,
Camisole de chanvre.

Indécente,
Ecartée,
Ouverte,
Pénétrée,
Par ce bâillon castrateur,
Par ces doigts inquisiteurs,
Par son sexe turgescent,
Par ses mots.

Baveuse,
Mouillée,
Dégoulinante,
Trempée,
Ne rien savoir retenir,
Vidée de son essence,
Par ce plaisir imposé,
Par cette jouissance explosive.

Lécher,
Gober,
Engloutir,
Pomper,
Jouer de sa langue vicieuse,
Offrir sa bouche à baiser,
Au rythme imposé par ses mains,
Au son de ses jurons et ses râles,

Retenir,
S'étouffer,
Avaler,
S'imprégner,
Bouffer son chibre turgescent,
Se gaver comme une chienne,
S’enivrer de sa sève
Ne plus être que sa chose…
…Appartenir !

lundi 9 août 2021

Alouette


Alouette, 
Je te plumerai!
Dès que tu auras repris ta place à mes côtés,
Retirer ce vilain pantalon,
Que tu t’obstines à t’imposer,
Retrouver la douceur de tes bas,
Et savoir la fraicheur de l’air,
Caresser ta culotte,
Sont des pensées délectables.


Alouette,
Je te plumerai!
Dans cette cabine d’essayage,
Au prétexte de te choisir un corsage,
Remiser le tien au fond d'un sac.
Admirer tes dessous de satin,
Caresser le grain de ta peau,
Avant de dissimuler cette indécence,
Et reprendre notre chemin,
Avec le désir chevillé au corps.


Alouette,
Je te plumerai!
Dans les toilettes de ce bar,
Tu voudras bien abandonner tes dessous,
Pour ne plus être qu’Eve sous ce manteau.
Et me revenir pour que ma main,
Goute la chaleur de tes cuisses,
Et la moiteur de ton sexe,
Je te veux.

Alouette,
Je te plumerai!
Quand ce manteau tombera à tes pieds
Et qu’au bout de ta laisse,
Tu marcheras fière,
De ne plus être que chienne,
Pur objet de plaisir
Au service de son maitre.
Et offerte à sa volonté.
Alors Alouette...


.... Je te possèderai !

samedi 29 mai 2021

Pluie de feu

 

Sur ta peau,

Je trace ma route

Pas de cailloux blancs,

Juste quelques gouttes de feu,

Pour enflammer les sens,

De ton corps contraint,

Ouvert par les cordes.

 

Devant tes yeux,

La flamme danse étincelante,

Envoutante et mordante,

L'esprit se fige,

Attente de l'instant,

Ou plus rien ne retiendra le flot.

Le ventre papillonne.

 

Surprise de cette première larme,

Qui s'étale sur ton sein,

La chaleur  gagne,

Le corps se contracte,

Et gémis,

Douleur.

 

Le rythme s'accélère,

La précédente goutte à peine figée ,

La suivante s'étale,

Et ravive la brulure à peine effacée,

Lent déplacement de la flamme,

Tu cries, tu insultes, tu jures

Tyrannie.

 

Sur ta peau,

La cire coule à flot

Tel un ruisseau,

Et se répand  sur tes flancs,

Comme la lave du volcan

Envahissante et obscène.

Tu implores et tu mouilles.

Suppliciée.


Le ventre gronde,

Le corps se débat,

De ne savoir s'échapper,

L'esprit crie et se rebelle,

De voir l'incendie s'étendre,

Confusion de sens,

Jouissance.


Hors de contrôle,

Impuissante face à la douleur,

Au feu qui rampe sur ta peau,

Répond l'eau de ton corps,

Qui coule entre tes cuisses

Et la fierté de se savoir possédée,

Objet de plaisirs,...

Abandon!


mardi 4 mai 2021

La sanction

Conséquence inéluctable,
Les règles étaient clairement énoncées,
D’évidence tu les as ignorées,
Circonstances particulières ou provocation,
Qu’importe les faits sont avérés,
Et reconnus sans grande contestation.
Evidence.


Face à ton âme rebelle,
Agir sous contrainte eut été vain.
Mais c'est ce même esprit,
Qui au risque de se renier, 
S'en  remet à mon jugement,
Pour comprendre et accepter,
Cette juste réparation,
Impérative


Négocier!
Croies-tu pouvoir en fixer les conditions ?
Probablement pas, mais tu essais,
Appel à la clémence,
Comment ?  Avec quoi? Combien ?
Sur chaque point, à mon invitation,
Tu donnes ta vision ,
La sentence reste mienne,
Proportionnée.


Pour faire de cet échange, 
Une réalité à vivre,
Il n’y a pas trois pas,
Probablement pas les plus faciles
Mais les mots n’ont pas de raison,
S’ils ne sont pas éprouvés au réel,
Inflexible je demeure.
Lentement tu t'avances,
Action.


Suppliciée penchée en avant,
Coudes posés sur la chaise,
Descendre la frêle barrière de coton,
Qui pourrait faire écran,
Exposée à la caresse du cuir, 
Rectifier ta position,
Exigence.


Quand le premier coup claque,
Ton cri qui répond en écho,
Mouvement reflexe,
La chaleur irradie,
Reprendre la position attendue
Compter à voix haute : Un
Précision.


Le temps est long,
Mais dans un tempo régulier,
Ton bourreau distille ses coups,
Méthodiquement sur chaque fesse
Avec une égale fermeté,
A chaque coup la brulure grandi
Et t’arrache ces cris à peine étouffés
Résistance.


L’onde envahissante te vrille
Endurer ou renoncer,
Quand ton corps essaie de se dérober
C’est une main ferme
Qui  te ramène à ta position,
Avant de reprendre son ouvrage, 
Implacable.


Au dernier coup libératoire,
Le corps tendus se relâche,
Les fesses en feu,
Les larmes aux yeux,
C'est une voix tremblante,
Au bord des sanglots,
Qui répond à la question.
Suffisant pour éviter la récidive?
Contrition ...

....Merci mon Maître!