Le téléphone a disparu, la veste aussi.
Ton vœu est exaucé, je suis bel et bien là devant toi.
Dès ton premier regard, je sais ton envie.
Je suis ce pot de miel qu’un esprit pervers a décidé d’emballer dans un paquet avec plein de papier adhésif et que tu devras rendre intact.
Tu opères avec minutie, tu dégustes cet instant où tu prends possession de moi.
Pas de doutes entre zip et bouton, mon choix est fait !
Un, deux,
Un, deux,
Tu t’approches, tu me survoles, tu me flaires, je sens la chaleur de ton souffle, tes lèvres brillantes dépose un baiser à la base de mon coup.
Trois, quatre,
Ta main se glisse jusqu’à ma peau, s’attarde sur les reliefs de ma clavicule,
La tète sur mon épaule, j’entends ton soupir qui dit combien tu attendais ce moment, combien la chaleur de mon corps trop longtemps éloigné t’a manqué.
Cinq, six,
Ta main continue sa descente de la poitrine au ventre.
L’instant de l’émotion passé, tu te fais à nouveau féline.
Pate de velours tu étais, je ressens maintenant la tendre griffure de tes ongles qui me fait me contracter.
Tes yeux me sourient.
Cette bouche laisse apparaître tes dents carnassières et cette langue qui se promène sur ta lèvre n’augure rien de bon.
Sept, huit,
Les pants de ma chemise complètement écartés, tes mains sont plantées dans mon dos.
Ta bouche viens sur moi m’embrasser le sternum, dévorer.la pointe de mes seins, lécher le tour de mon nombril et ce trait qui descend vers mon pubis.
Neuf, dix,
Les dernières barrières sautent, non sans résister à l’effort conjugué de tes deux mains sur la toile de mon jean.
Tu touches enfin au but !
Tu t’es relevé pour retrouver mon regard au moment où ta main inquisitrice prend possession de ma virilité et constate combien j’attendais cet instant.
Ta victoire constatée, tu plonges sur ta proie.
A mon tour de soupirer de plaisir…
Photo stranahan
J'échange le pot de miel contre un pot de nutella ... par contre le rendre intact là c'est une autre histoire.
RépondreSupprimerJ'adore votre façon de décrire le déshabillage... ça me donne de terribles envies...
Oh oui décidément bouton! Comme je vous comprends...le plaisir de les défaire un à un ...lentement et enfin découvrir l'objet de mes désirs...
RépondreSupprimer@Ashtarte:
RépondreSupprimerMoi, j'adorre le subir!
@L'insoumise:
Oui, lentement mais aussi irremediablement!
Je prends cela comme un sondage...sorry très cher...
RépondreSupprimerDéfinitivement bouton!
Quelle fièvre m'inonde à la seule pensée de défaire un à un , de la fébrilité dans les doigts et le regard planté dans l'heureux destinataire de mes débordements, ces boutons métalliques d'un 501 classique , avant d'entamer une dégustation .
C'est mon plus grand péché , oui je dois l'avouer
Baisers...
Boutons ---> Ok.
RépondreSupprimerMais attention à la ceinture qui parfois s'avère être trop chaste.
Ah monsieur le Valet, toujours aussi coquin en 2010 ! Moi je vous suis et je dis "boutons" aussi...pour lui, pour elle....on verra !
RépondreSupprimer@Mysterieuse :
RépondreSupprimerJe vote "501" avec vous!...
@Maud40 :
Je lui voit un autre usage.
Merci pour votre passage
@Flo :
Oui, biensur pour elle aussi!
C'est beau un homme que l'on effeuille ainsi.
RépondreSupprimerC'est beau une femme qui effeuille ainsi.
Ce que j'aime, c'est cette valse lente, cette sensualité qui se garde d'aller plus vite que la musique.