dimanche 31 décembre 2023

La traite

Prend cette queue dans ta main,
Ressens sa chaleur,
Caresse la avec douceur,
Promène tes doigts sur sa longueur,
Attarde toi sur le gland,
Oiseau dans son nid,
Décalotte ce grand chauve,
Joue avec son frein,
Cajolée.
Prend cette queue à pleine main,
Sens la grandir au creux de ta paume,
Etrangle cette hampe,
Pour en éprouver la raideur,
Branle la dans ce lent va et viens,
De la base du gland,
Au raz de ses couilles,
Laisse glisser ce gland,
Sur l’intérieur de ton poignet,
Pistonnée.
Prend cette queue éveillée,
Non, ne quitte pas son regard,
Fait lui lécher tes doigts,
Pour qu’il retrouver le gout de son sexe,
Fait le cracher sur sa hampe,
Et reprend implacable ta besogne,
Attrape ses couilles bien trop libres,
Fait les rouler sous tes doigts,
Emprisonne-les,
Quand l’autre main turbine,
Tendue.
Prend cette queue en laisse,
Enroule ce cordon à sa base,
Glisse le bien sous les couilles,
Et resserre le nœud coulant,
Pour bien étrangler l’ensemble,
Sens comme elle bande plus encore,
Comme au bout de sa corde,
Le pendu s’agite de spasmes incontrôlés,
Turgescente.
Prend cette queue à baiser,
Guide la entre tes lèvres,
Caresse toi dessus,
Barbouille la de ta mouille,
au bout de sa laisse
Force la à s’empaler en toi,
Et t’enfiler jusqu’à la garde,
Baise là au trop cadencé,
Garde la main sur la bride,
Pour lui donner le tempo,
Chibre.

Prend cette queue dans ton ventre
Vas-y chevauche hardie
Objet de plaisir pour toi Salope,
Sens la te ramoner le vestibule,
Fait claquer ses couilles sur ta raie,
Comme le sonneur joue de ses cloches
Fait la gémir de ce plaisir interdit,
Jute le tiens sans concession,
Savoure de la sentir monter en pression
Claquement d’un corps à corps
Tes mots crus pour accompagner ta jouissance,
Animale.
Prend cette queue esclave à ta main,
Rejetée du nid dès ton plaisir pris,
Et dégoulinante de ton sirop,
Reprend là d’une main ferme,
Emmène là jusqu’à l’hallali,
Mais ce soir, Salope,
Au moment où l’ultime jouissance,
Appelle encore le brasier de ton corps,
Laisse la pantelante,
Dans le vide sidéral de ta main évanouie,
Secouée de ses ultimes spasmes
Pour cracher sa sauce à tes pieds,
Piteuse de cette jouissance sacrifiée…
…Orpheline !


jeudi 30 novembre 2023

Alouette

 Alouette, Alouette,
Ne bouge pas,
Laisse-moi lentement,
Du bout de mes doigts émus,
Ouvrir un à un
Les boutons de ton corsage,
Pour révéler à mon regard,
Les courbes tendres de ta poitrine,
Et réchauffer mes mains,
A la douce chaleur de ton ventre,
Palpitant d’émotion.
Alouette, Alouette,
Qu’il me serait doux de descendre
La fermeture de ce zip,
Qui suit fidèlement les courbes de ton dos,
Jusqu’à la naissance de tes fesses.
Comment résister à l’envie de déposer un baiser,
A la base de ta nuque,
Quand mes mains feront glisser sur tes épaules fragiles,
Les bretelles de cette robe libérée,
Pour la voir glisser à tes pieds.

Alouette, alouette,
Si tu m’affliges de ce vilain pantalon,
Je viendrais à tes pieds retirer tes souliers,
Et quand je serai venu à bout de ce bouton rebelle,
Mes mains feront glisser l’intrus,
Sur le rebond de tes fesses,
Dont j’imagine la douceur au bout de mes doigts,
Et cette caresse délicieuse,
Pour suivre le long chemin,
Qui me mène à tes pieds.

Alouette, alouette,
Non ne soit pas pudique,
Je ne laisserai pas ce fin triangle de dentelle,
Dissimuler à mon regard,
Ce petit mont qui n’appelle qu’au plaisir,
Glisser mes doigts sous cet élastique,
Et baisser cette frêle barrière,
Pour trouver cette tendre chaleur humide,
Qui se révèlera à mes narines,
Le parfum capiteux de ton désir femelle
Alouette, alouette,
Me faudra-t-il dénouer ?
Délasser, déclipser,
Pour permettre à mes mains,
De s’emparer de ta poitrine,
Et voir ton désir se tendre,
A la pointe de tes seins
Que ma bouche assoiffée,
Voudra sans nul doute,
Venir dévorer,

Alouette, alouette,
Petit oiseau fragile,
Dans sa tenue d’Eve,
Tu viendras te blottir dans mes bras,
Car oui, soit en assurée,
Alouette, Alouette…
… Je te plumerai !

dimanche 12 novembre 2023

Lanières de cuir

Multitude,
Sur ta peau nue,
Eveiller ce corps ouvert à la caresse,
Promener ces lanières de cuir,
A la rencontre de tes courbes femelles.
Balade possessive.

Légères,
Quand elles effleurent ta bouche,
Ou la pointe de tes seins,
A la recherche de tes sensibilités
Sur cette peau frissonnante,
De s’offrir à l’inconnu.

Flexibles,
De ta gorge à l’intérieur de tes cuisses
Elles serpentent doucement sur ton corps,
Pour épouser tes courbes,
Et juste assez raiches,
Pour en garder le souvenir.

Possessives,
Quand jouant de leur longueur,
Elles se lianent autour de ta taille,
Ou viennent s’enrouler autour de ton sein,
Et l’étranglent sans concession,
De toute leur affection.
Intrusives,
Quand cheminant entre tes cuisses,
Elles forcent le passage entre tes lèvres,
Et viennent s’attendrir de ta mouille
En glissant sur ta perle aux abois,
Délicieusement concupiscente.

Mordantes,
Quand par surprise,
Elles viennent claquer l’intérieur de tes cuisses,
Faisant naitre cet incendie qui flagelle ton esprit,
Empreintes rougissantes sur ta peau diaphane.
Signature de leur passage.

Dominantes,
Dans ces mains expertes,
Elles ne demandent qu’à être reconnues,
Pour ces plaisirs qu’elles savent apporter,
Ne les crains pas, …
… Ose-les !

vendredi 27 octobre 2023

Sur ta peau

Sur ta peau,
Douce à la caresse,
Chaude à apaiser les frimas,
Souple à s’y attendrir,
Je veux poser mes lèvres.

Sur ta peau,
Aux courbes femelles,
Invitation à ces balades coquines,
Pour se perdre en délices,
Je veux écrire mes mots en liés et déliés.

Sur ta peau,
Aux couleurs diaphanes,
Ombres et lumières sur tes courbes graciles,
Pour rappel de nos ébats enflammés,
Je veux de ma main te rougir le derme.
Sur ta peau,
Nectar aux parfums capiteux,
De fleurs et de stupres mêlées,
De nos jouissances partagées,
Je veux m’enivrer .

Sur ta peau,
Lisse comme une crème onctueuse,
Qui ondule au rythme cadencé,
Par la morsure du bambou vert,
Car en relief je veux imprimer mon sceau.

Sur ta peau,
Corps battant à l’unisson,
Dégoulinants de nos joutes enflammées,
Qui nous emportent en jouissance,
Je veux sentir les vibrations du plaisir.
 
Sur ta peau,
Maitre de tes sens,
Plaisirs ou douleurs imposés,
Au gré de nos aspirations partagées,
 Je réclame…
… Mon domaine.

lundi 25 septembre 2023

Sans paroles

Non ne dis rien,
Ne proteste pas,
N’essaie pas de parler,
Avec ce bâillon sur ta bouche,
Quand je t’effeuille avec délice,
Comme on prend les pétales d’une marguerite,
Laisse-moi te révéler,
Savoure la caresse de mes mains,
Sur ta peau frémissante.
Non ne dis rien,
Ne te refuse pas,
Enlacée dans ma toile de chanvre,
Ouvert à l’écart sur ce cadre de bois,
Ton corps s'offre à toutes les audaces,
Mes doigts suivent tes courbes femelles,
Osant sans retenue jusqu’à l’indécence,
Pour faire éclore ton pistil humide.

Non ne dis rien,
Ne résiste pas,
Roseau vibrant au vent du désir,
Que tu ne sais refreiner,
Sous la caresse serpentine et enivrante,
Abeille lubrique qui te butine,
Et lape le sirop de ta fleur acidulée,
Assoiffée de ton plaisir.

Non ne dis rien,
Ne pense plus,
Je viens étourdir tes sens,
Quand ton sexe outragé,
Vibre sans retenue,
Au tempo de ma saillie,
Ton corps se cambre sous la vague
Submersion qui te laisse haletante.

Non ne dis rien,
Je veux seulement à mon oreille,
Le souffle de tes émois,
Tes soupirs inspirés de ces plaisirs imposés,
Le son de ce râle qui t’emporte vers ta petite mort,
Bourreau implacable de ton corps
Non ne dis rien,
Pas de mots, ….
…Jouis, c'est tout !

lundi 11 septembre 2023

Toile de maitre

Au milieu de cet atelier improvisé,
En tenue d’Eve comme il l’a demandé,
Pieds et poings enlacés par les cordes,
Il ouvre ton corps sur le cadre du lit,
Pour y tendre ta peau,
Vélin de sa toile,
Que l’artiste caresse,
Pour en éprouver la trame.
Sentir le poids de son regard,
Evaluant les perspectives,
Les courbes et les volumes
Cherchant le point d’équilibre
De sa création en gestation
Sur ta nuque offerte,
Sa main qui se pose, 
Son souffle qui te réchauffe.

En douceur sur ta peau,
Caresse de la brosse qui suit son chemin,
Laissant derrière elle l’empreinte glacée,
De la peinture qu’elle étale.
Sursaut contenus par les cordes,
Quand à leur passage,
Les poils de la brosse,
Révèlent un de tes points sensibles.

Au rythme de son inspiration,
Projections de peinture,
Qui cinglent sur ta peau,
Comme la lanière du fouet,
Et irradient sa fraicheur,
Coulant en suivant tes courbes.
Le maitre reprend ses outils,
Et même ses doigts,
Pour leur donner une cohérence,
Où les pousser vers l’indécence,
Sur ton corps étourdi.

Fier d’achever son travail,
A la pointe de son pinceau érectile,
Il paraphe d’un trait d’encre,
Chaude du plaisir révélé,
A faire de ton corps,
Sa plus belle création d'artiste...
…Jouissance !

mercredi 6 septembre 2023

Ode vergeoise

Tu en as vu de toutes les couleurs,
Queue, tu l’as prise par tous les chemins,
En profondeur : cons, culs, bouches, 
Gardant toujours le cap.
Dressée.

Ramassée quand il fait froid,
Vit, tu te reprends toujours,
Quand ses mains accueillantes,
Veulent te réchauffer.
Disponible.
Celle qui te connait,
Flute, veut te jouer sa musique,
Et te révèle avec tendresse,
Pour t’embrasser avec ferveur.
Dévoilée.

Comme une belle mécanique,
Bâton, elle te prend en main,
Te décalotte le gland,
Et te branle en longueur,
Eveillée. 

Cette gourmande a faim de toi,
Banane à te prendre en bouche,
Pour te lécher, te pomper, t’avaler
Parfois même, elle te mordille.
Palpitante.
Travailleuse infatigable,
Devant chacun de ces trous,
Braquemard dressé avec fierté,
Pour honorer ton hôtesse,
Droite.

Mineur de fond,
Pinant sans vergogne,
Il t’a phallus trouver toutes les veines,
Dans ce ventre offert,
Endurante.

Fontainier à tes heures,
Chibre, tu as su révéler à la baguette,
Cette source dégoulinante de plaisir,
Inondant les draps immaculés,
Chercheuse.
Suant après tant d’efforts,
Poireau, tu as su laisser ton empreinte,
Giclant ton jus avec panache,
Sur l’origine du monde.
Juteuse.

Tout gluant de ces plaisirs mêlés,
Roseau ployé au gout de stupre
C’est reconnaissante des plaisirs révélés,
Qu’elle vient te remercier,
D’une bouche affectueuse.

Alors, Encore ?

lundi 21 août 2023

Les chaines

Mailles après mailles,
Frisson au contact du métal froid, 
Qui se pose sur ta peau sensible,
Au gré de ses désirs.
Elle t'enflamme.
Chemin qui suit le relief de ton corps
A souligner tes courbes,
Pour en suivre toutes les sensibilités,
Jusqu’à l’intime.
Elle te révèle,

Serpentine à se glisser en toi
Propre à révéler ton indécence.
Quand elle se s’immisce,
Et ouvre ton fruit défendu.
Elle te possède.

Quand elle se referme,
Poignets et chevilles entravés,
Tu n’es plus que sa prisonnière,
Prisonnière de tes désirs soumis.
Elle t’asservit.

Comme un vêtement qui t’entoure,
Tu la sens dans chacun de tes mouvements.
Ton corps paré de ces délicieux secrets,
Qui ne demande qu’à être révélés.
Elle t’habille.
Du cliquetis de celles qui t’entravent,
Au tintement délicieux qui t’accompagnent,
Dans les danses syncopées de ton corps femelle,
Au rythme donné par le chef d’orchestre.
Elle te fait musique.

Une chaine pour chaque moment,
Un esprit pour la désirer,
Une main pour les poser sur ta peau,
Et te mener vers l'indécence de plaisirs…
…Enchainés!

vendredi 18 août 2023

Le déshabillé

Nue sous ce déshabillé de satin,
Tu l’accueilles comme on reçoit un amant,
Avec ce léger sentiment d’indécence,
Qui caresse ta peau,
Et tend la pointe de tes seins,
Excitée.

Tu aimes son sourire,
La stature de son corps,
Quand tu lui retires sa veste,
Le parfum de sa peau,
Quand il s’approche de toi.
Sa voix sourde à murmurer ces mots,
Qui enflamme tes sens,
Attirée.


Ses mains qui glissent sur le tissu,
Douces caresses qui descendent sur tes hanches,
Ses doigts habiles qui délacent,
Le cordon ceint autour de ta taille.
Dévoilant à son regard,
Les courbes de ton corps femelle.
Révélée.

Novice dans sa tenue d’intronisation,
Sa main monte vers ta poitrine,
Qui affleure à son regard,
Cette paume qui saisit ton lobe frémissant,
Sa bouche qui vient mordiller ton téton,
Electrisée.

Ouvrant un peu plus le vêtement, 
Ses ongles glissent doucement,
De ta gorge jusqu’au bas de ton ventre,
Quand l’autre main saisit ta crinière,
Et te force à cambrer les reins,
Offerte.

Tes poignets qu’il rassemble dans ton dos,
Le cordon qui se liane autour,
Et qu’il noue d’un geste précis,
Tu ne sais plus opposer de résistance,
A ses audaces délicieuses.
Possédée.

Moite de tant d’indécence,
Ses doigts plongent dans ton intimité,
Et conquérants fouillent ton antre,
Pour t’entendre gémir ton plaisir.
Ils reviennent vers ta bouche,
Pour te faire gouter le sirop de ton désir.
Outragée.

Que glisse ce vêtement, 
Ce soir…

… Tu appartiens !


samedi 22 juillet 2023

Cinéma show

En cette soirée d’été,
Au fond de la salle obscure,
Sur cette banquette élargie,
Tu se forces à regarder l’écran,
Mais ton esprit suit le parcours de cette main,
Qui remontent lentement l’intérieur de ta cuisse,
Coquine.


Tu ne sais résister à la caresse,
Qui ouvre le compas de tes jambes.
Les doigts glissent sous ton string,
Et font rouler ta perle,
Dissimulée au creux de tes lèvres juteuses.
Une onde délicieuse t’envahi.
Ta bouche s’ouvre à la recherche d’un supplément d’air
Irradiée.

A peine dissimulée par la pénombre de la salle,
Tu laisses les doigts tirer le cordon de ton string,
La caresse de l’air se fait friponne. 
Les doigts inquisiteurs reprennent leur ouvrage.
Ta moule dégouline de désir.
Sous la caresse, ton corps s’enfonce dans le fauteuil
Indécente.

Au milieu des spectateurs,
Le regard captés par l’écran,
Tu mords tes lèvres pour retenir tes soupirs,
Le calme bucolique de la rivière qui coule,
Peine à dissimuler le doux clapot de ces doigts,
Qui ont levés toutes les barrières de l’indécence,
Et liment ton con avec énergie.
Baisée.

Sous le caléidoscope des images,
Ta jupe relevée jusqu’à la ceinture,
Quand ton cul glisse sur le bord du fauteuil,
Ouvre l’accès à ta rose
Qu’un doigt obscène enduit de cyprine,
S’empresse de déflorer.
Tu gémis de plaisir,
Possédée.

Dans le feu de l’action,
Rythmé par l’intensité de la bande son,
Tu sais à peine retenir tes cris.
Empalée sur cette main,
Qui te baise par tous les trous,
Seule cette bouche qui vient te dévorer,
Parvient à atténuer tes râles,
Quand la vague t’emporte,
Et te fait gicler.
Fontaine.

Les lumières reviennent dans la salle,
Pour un entracte salvateur.
Tu as juste le temps de te redresser,
Et de récupérer ton string tombé à terre.
Pour la seconde partie, une certitude,
Bonbons, chocolats, esquimaux,
Ce que tu vas sucer, …

….C’est ma queue !


mercredi 8 février 2023

Plaisir obscur

Mains liées,
Sans pouvoir t’opposer,
Sans forme dans ses mains,
Cagoule qu'il enfile sur ta tête,
Obscurité qui se fait autour de toi,
Cordon qu'il se serre sur ta nuque,
Et plaque le cuir sur ta peau,
Enfermement.

Dans cette obscurité ainsi faite,
Perte de repère,
Univers clos où ne subsiste,
Que le bruit de ta respiration,
Qui s’accélère face à l’inconnu.
Inversion des sens avec ton corps interdit,
Nue et offerte à ses sévices.
Soumission.

Sur tes lèvres,
A travers la seule ouverture,
Un baiser passionné,
Une langue vipérine,
Et la boule d’un bâillon,
Qui s’impose à ta bouche,
Et se referme sur ta nuque.
Contrainte.
Des sons atténués qui te parviennent,
Tu essaies d’imaginer,
Le choix des armes,
La position de ton bourreau,
Esprit qui s’enflamme,
Corps qui frémis au moindre contact,
Supplice.

Cheminement sur ta peau.
De la douceur d’une caresse,
A la morsure d'un fouet invisible, 
Ton corps comme terrain de jeu,
La chaleur te gagne, 
Sueur qui coule sur la peau,
Autant que le plaisir gagne,
Etouffement.

Dans le noir qui emprisonne,
Suppliciée sous ta camisole,
Doigtée, branlée sans répits,
Le souffle est court,
Perte de contrôle,
Corps qui se tend et s'enflamme,
Jouissance liquide,
Vague assassine.
Abandon!

jeudi 12 janvier 2023

Plaisir solitaire


Je te pense !
La vision de nos corps enlacés,
Ta voix à mon oreille qui souffle tes pensées érotiques,
Tes mots crus qui m’appellent à l’indécence,
Cette photographie qui m’inspire ce nous demain,
Imaginer cette audace de toi tant espérée, 
Désir impérieux d’abandon au plaisir,
Esclave de mon désir.

Viens !
Cette main sur ma jambe,
Qui remonte vers mon sexe,
La tienne qui m’allume, 
La mienne que je voudrais inconnue,
Ceinture qu’on desserre,
Bouton qui saute,
Braguette qui s’ouvre,
Doigts qui dégagent,
Fraicheur de l’air qui saisit,
Sexe libéré de ces entraves.

Allume-moi !
Caresse en longueur,
Légère comme une plume,
Cherchant la sensibilité du gland,
Paume qui enveloppe avec tendresse,
Doigts qui se referment sur la verge,
Et décalottent en douceur,
Massage du frein comme ta langue serpentine,
Bave qu’on laisse filer pour faire glisser.

Montre-moi !
Te penser tendre servante,
Une main qui branle,
Mouvement lent et entêtant,
L’autre qui caresse mes couilles,
Queue qui se raidit,
Le corps s’ouvre autant qu’il peut s’offrir,
Et s’abandonne pour mieux s’écouter,
Ressentir les contraintes externes,
Ce pantalon qui entrave les chevilles,
Cet accoudoir qui presse mon entrejambe,
Espérer ces cordes qui immobilisent,
Ce cordon autour de mon sexe,
Qui étrangle autant qu’il m’attire.

Prends-moi !
T’espérer dominatrice,
Cette main ferme enserrant ma queue,
Limant avec application,
Mouvement toujours plus amples,
Doigts allant buter sur mes couilles,
Rythme syncopé à la recherche de mes soupirs,
T’insulter tendre salope,
A attiser les feux de mon désir,
Mes yeux plongeant sur ton corps indécent,
Rythme cadencé pour souffler sur mes braises,
Gémir pour répondre,
Retenir pour retarder l’issue fatale.
Relâcher pour voir ma queue abandonnée,
Palpiter seule son impatience.

Salope ! 
Bourreau de mon plaisir.
Reprend ta basse besogne,
Ta main enveloppante qui se referme,
Et plonge vers la base dans un mouvement entier
Comme tu prendrais ta chienne d’un coup de queue,
Me branler fermement comme tu la défoncerais,
Mouvements du bassin pour chercher ton corps,
Machine implacable à tendre le plaisir,
Et faire monter la pression.

Finis-moi !
Au rythme d’un galop,
Le cœur qui s’emballe,
Quand le souffle se fait court,
Sentir mes couilles se raidir,
De ce magma en fusion qui monte de mes entrailles,
L’esprit s’obscurcit sous la tension,
Résister jusqu’à l’éruption,
Le serpent crache son foutre,
Lave incandescente qui gicle par salve,
Au son de mes rugissements mâles.

Lèche !
Sur le tissu et sur mes doigts,
La trace luisante et chaude de ma semence
Doux parfum de stupre,
Qui me rappelle la senteur mêlée de nos jouissances,
L’étaler sur ma peau pour la garder sur moi,
La monter à ma bouche pour en partager le gout,
Comme ta langue vient me l’offrir,
Quand tu viens de me sucer.
Reviens-moi vite ma chienne
Et retrouvons nos jouissances…

… Partagées!