Tu m'as invité à entrer.
Tu es là devant moi,
A genoux sur la table ronde, un bandeau sur les yeux.
Ton corps dénudé. exposé à mon regard.
Une ligne parfaite sur laquelle la lumière glisse avec harmonie.
Un équilibre qui ne demande aucun artifice.
Un équilibre qui ne demande aucun artifice.
Et comme toutes les œuvres d’art, tu m’apparais inaccessible.
Exposée sur ton pied d’estale, telle la louve romaine.
Seul mon regard et mon souffle caressent ton corps.
Mais déjà, j’espère le mot qui le livrera à mon plaisir !
Exposée sur ton pied d’estale, telle la louve romaine.
Seul mon regard et mon souffle caressent ton corps.
Mais déjà, j’espère le mot qui le livrera à mon plaisir !
Viens !..
Viens...un mot magique...qui éveille tant de choses...qui autorise tant de choses...un verbe à l'impératif proprement irrésistible...
RépondreSupprimerPorter un bandeau, c’est accepter de perdre ses repères et on se sent très seul(e) : Viens, c’est la main tendue en quête de l’Autre …
RépondreSupprimer@Lou:
RépondreSupprimerPour moi, le bandeau est l'acceptation de l'inconnu et du frisson d'un ressenti exacerbé par la privation d'un de ces sens. C'est l'attente volontaire de sensations jusqu'à lors jamais ressenties. Viens, c'est ce consentement libre et éclairé qui libère des conventions et des préjugés.