Flammes vacillantes de quelques bougies,
Parfum envoutant,
Dans l’eau chaude de ce bain,
Je veux me couler,
M’immerger seul,
M’abandonner dans ce silence aquatique,
Juste troublé d’un léger clapotis,
Me laisser envahir par la chaleur de l’eau,
Fermer les yeux,
Et rêver…
Photo prise chez Angerotica
Rêver à ce moment unique,
Empli de félicité,
Naufrage au creux de vos bras,
Ma tête posée sur vos seins généreux,
Un gant qui me lave avec douceur,
Une main qui caresse ma peau,
Des mots tendres susurrés à l’oreille,
Quelques baisers glissés dans la nuque,
Madame, à vos douces attentions,
Je m’abandonne.
Un verre pour emporter les sens,
Quelques amuses gueules pour aiguiser les papilles,
Regards qui s’enflamment,
Une bouche qui s’offre,
Mes mains accrochées à votre coup,
Je vous offre mon corps.
Dans l’étau délicieux de vos cuisses,
Votre bassin se colle contre mes reins.
Vos mains se font aguicheuses,
Votre langue glisse agile et lubrique.
Madame, le désir me gagne.
Une sirène alanguie s’éveille,
Disparait dans les abysses,
Pour reparaitre entre mes cuisses.
Armée de sensualité,
Pointes tendues,
Vous vous faites flibustier.
Je ne suis qu’un navire en détresse,
Mat dressé,
Jambes échouées sur vos épaules.
Une main qui flatte,
Une autre qui empoigne,
Deux tendres jumeaux qui enserrent,
Nid douillé où il fait si bon se cacher,
Alors que la houle se creuse.
Doigts qui se perdent,
Me pénètrent,
Une bouche qui accueille,
Une langue qui recueille.
Première larme de plaisir,
Ô Madame, possédez-moi.
Alors dans un doux entrelacs de jambes,
Lèvres lentement écartelées,
Pieu irrémédiablement englouti.
Les bassins se rejoignent,
Se cognent silencieusement,
Dans ce balais aquatique,
Les dos se cambrent pour mieux s’opposer,
Avant de se redresser,
Dans un tendre tête à tête,
Où je peux boire à votre bouche.
Union intime dans la douceur du bain,
Votre tendre fourreau me malaxe,
Comme mes mains s’activent,
Sur vos tendres mamelons.
Sur vos tendres mamelons.
Dans les replis de votre écrin,
Mes doigts retrouvent votre perle.
Caresses intimes qui mettent en ébullition,
Les corps exultent dans une gerbe d’écume,
En vous, je me noie
Ô madame, vous êtes …
…Mon île !