mardi 12 novembre 2019

Dévoiler

Ouvre-la!
Lentement,
Dévoile ce que tu caches
Qui ne demande qu'à être pris.

Ouvre-la!
Bouton après bouton
Jusqu'au dernier
Jusqu'à la liberté.

Ouvre-la!
Oui, ouvre-toi!
Ne dissimule plus rien
Et offre-toi!

Ouvre-la!
Car tu es ...

... Mienne!

dimanche 27 octobre 2019

Prendre

Prendre.
Parce que j'en ai envie
Parce que j'ai faim de ce goût de toi
Parce que je veux te dévorer

Sans préavis
Parce que je n'attends plus
Parce que c'est vital
Parce que tu es mienne

Sans réserve,
Parce que je veux tout,
Parce que la pudeur est pour les autres
Parce que j'aime que tu t'abandonnes
Oui, te prendre...
....Encore!

jeudi 17 octobre 2019

Zip

Lentement,
Dans le silence des soupirs,
Un lent effeuillage,
Pour te dévoiler,
Savourer tes frissons,
Prémices de ces moments délicieux,
Où plus rien ne fait plus obstacle,
Peau à peau,
Simplement...
Nue!

jeudi 3 octobre 2019

Reconnaissance


Ne crains pas l'abondance,
Reçois sans mesurer,
La salve douce et tiède,
Qui coule lentement,
Sirop de plaisir,
Pour toi versé,
Cadeau de maître,
Reconnaissance,
Pour...
...Sa chienne!

jeudi 26 septembre 2019

A ta place


Dans une douce sérénité,
Retrouver à ses pieds,
Cette position humble,
Et pourtant sentir sur tes épaules,
La chaleur d'un regard bienveillant...

... Appartenir!

Emprise


Même loin de lui
Ne pense pas échapper à son emprise,
Il te possède,
Et tu es ...

Sienne!

Guidée


Laisse moi guider tes pas.
Abandonne toi à mes choix pour toi,
Savoure l'attention que je te porte,
Jouis des épreuves que je t'impose,
Je prendrais ce qui m'est dû,
Pour te rappeler et honorer
Ton engagement d'être ....

...Mienne !

lundi 19 août 2019

Sois ma putain

Henry de Toulouse-Lautrec - La femme assise sur la couche
Toi ma Putain,
Face à moi,
Apprête-toi,
Enfile ces dessous,
Qui font tourner les têtes,
Et chavirer les cœurs,
Orne toi de ces bijoux intimes,
Dont j’aime te savoir parée,
Et que je voudrais pouvoir embrasser,
Mais que je jalouserai,
Tant qu’ils prendront ma place.
Soit désirable!
Henry de Toulouse-Lautrec - La femme qui remonte ses bas
Toi ma poule,
A mon bras dans la rue,
Assume ces tenues légères,
Et nos gestes licencieux,
Dans l’assemblée d’un salon privé,
Soit fière d’appartenir,
Soit rayonnante face à la concurrence,
Soit aguicheuse comme si tu détenais le pouvoir,
Ose là où les autres restent cachées,
Entraîne-moi dans tes audaces,
Espiègle, la rue est à nous,
Oublie les codes et la morale,
Prend un baiser,
Donne une caresse,
Allume-moi, salope !
Henry de Toulouse-Lautrec - La goulue
Toi ma Gagneuse,
Fille de joie dans ce bordel,
Le cul posé sur cette marquise,
Ou debout au centre de l’assemblée
Prend donc ces poses licencieuses
Caresse les courbes de ton corps,
Propose les avec malice,
Laisse-nous imaginer ses délices,
Secrets cachés sous tes dessous,
Fait naître la fougue,
Abandonne un triangle de dentelle,
Ne t’offusque pas de mains baladeuses,
Dans ce souffle envoûtant,
Appelle mes fantasmes,
Rend moi jaloux,
Garce, je te veux!
Henry de Toulouse-Lautrec - Au salon de la rue des moulins
Toi ma Catin,
Dans le huis-clos de l’alcôve,
Lubrique,
Use ta langue serpentine,
Pour me faire frissonner.
Je veux ta fougue
Je veux m’enivrer de tes parfums,
Enflamme-moi avec ton corps de braise.
Je veux ma bouche sur ton sein,
Ma main qui plonge dans ta culotte,
La tienne qui oeuvre entre mes cuisses,
Plongeons dans l’ivresse et la moiteur,
D’une nuit enflammée,
Femelle, je vais te baiser!

Henry de Toulouse-Lautrec - Partageons nos agapes
Toi ma Morue,
Laisse-moi t’effeuiller,
Relever les barrières,
Déballer tes secrets,
Admirer ta beauté crue,
Sentir la chaleur de ton corps de braise,
Humer ton parfum de sexe,
Agneau ou loup,
Caresser tes cuisses,
Ou saisir ta crinière,
Baiser tes lèvres,
Ou bouffer ton sexe,
Planter mes dents dans ta gorge
Quand ma main prend et fouille
Dans les gémissement et les soupirs,
Objet de plaisirs,
Abandonne-toi!
Henry de Toulouse-Lautrec - Bien le bonjour d'Andrée
Toi ma Traînée,
Dresse-moi,
Soit appliquée et bonne travailleuse,
Douce comme une plume,
Vicieuse comme je l'espère,
D'un esprit pervers,
Joue avec mon corps,
Fais-moi bander,
Que tes doigts pianotent ou pénètrent,
Quand ta bouche joue la fugue sur ma queue,
Piano ma non troppo,
Branle-moi avec tes seins,
Bouffe mes couilles,
Plante tes griffes dans mes chairs
Pour mieux me faire rugir,
Chienne, prend moi!
Henry de Toulouse-Lautrec - Le baiser
Ô toi ma petite Pute,
Soit la reine de mes plaisirs
Chevauche moi à cru,
Emballe-moi,
Et si je rue, résiste-moi,
Que je te viole,
La victoire n’est jamais plus belle,
Que dans la lutte.
Par devant ou par derrière,
Je veux ton sexe,
Je veux ton cul,
Sous les caresses ou les claques,
Les baisers et les morsures,
Dans les cris et les râles orgasmiques
Dans ce corps à corps sauvage,
Emporte-nous…
Henry de Toulouse-Lautrec - Jane au lit
…Jouissons !




mardi 6 août 2019

Chrysalide

Patiemment
Sur ton corps dénudé,
Il tisse sa toile,
Méthodique,
Suivant ce plan bien ordonné,
Au combien répété dans ses rêves,
Faisant de ces nuits des séances de travail,
Pour être prêt,
Maintenant qu'avec toi, 
Le temps file,
Alors qu’on voudrait le vivre,
Longtemps.
Attentionné,
Il n’hésite pas à corriger,
Repositionner ses cordes,
Vérifier que la tension est suffisante,
Pour imprimer son empreinte sur ta peau,
Enserrant ta poitrine pour mieux la révéler,
Tendue de désir,
Appelant la morsure,
Impatiente.

Attachée,
Des bras aux jambes,
Cocon au parfum chanvre,
Tissé autour de toi,
Toujours plus contenue,
Alors que les cordes s’impriment dans ta chair,
D’une liberté perdue,
Tu gagnes en sérénité,
Abandon.
Impuissante,
Sensation Immobile,
Monolithe allongé sur la couche,
Tu ne sais plus que ressentir,
Chaque contact sur ta peau,
Incapable de t’opposer,
A ses désirs sadiques,
Qui jouent de cette sensibilité nouvelle,
De la morsure de ces griffes fauves,
Qui parcourent ton ventre,
A la caresse intrusive,
De ses doigts sur ton sexe,
Hypersensible.

Possédée,
Explosion des sens,
Contenue dans les cordes,
Il use,
Il joue de ton corps,
Comme un musicien,
Artiste poussant son instrument,
Vers des tonalités nouvelles,
Douleurs et plaisirs d’indécences subies,
Paroxysme d’une jouissance étouffée,
Dans le lacis des cordes,
Que tu cries à gorge déployée,
Emportée.
Chavirée,
Tu n’es plus,
Objet de plaisir,
Mâle, il s’impose,
Servante dévouée,
Tu lèches, tu pompes,
Ce qu’il expose à ta bouche
Et dans ce plaisir qu’il s’offre,
Au-dessus de toi,
Il exulte dans un râle,
Qui laisse sur ton visage,
Les reliefs de sa jouissance,
Abusée.

Relâchée,
Un à un les nœuds se desserrent,
Chaque passage de corde,
Laisse sur ta peau,
Une empreinte profonde,
Et pourtant bien trop éphémère,
Le corps libéré se relâche,
L’esprit appelle une autre emprise,
Dans ces bras retrouver ta liberté,
Qu’ailleurs tu ne sais trouver...
...Attachée !






vendredi 26 juillet 2019

Respirer



Tout conte toi dans ce petit matin,
A respirer ta peau,
A inspirer ton souffle doux,
Au tendre parfum de désir,,
Apaisé d’avoir trouvé son port,
En laisse au creux de ma main.

Savoir l’émotion t’envahir,
A chaque mouvement de mes doigts,
Entendre ces vagues de bien-être,
Qui remontent du plus profond de toi,
Soupirs que tu ne sais pas retenir,
Souffle vital empli de tes émois.
Te respirer à s’en enivrer,
Pour se préparer à une longue apnée,
Et garder ces moments de nous,
Au plus profond de moi,
Quand ton souffle  se fait court,
S'anime au rythme syncopé,
De mes assauts insatiables.

Au plus fort de nos ébats,
Savourer ces cris libérés,
De ta gorge étranglée,
Victoire sur l’amertume de nos vies,
Respirer ton sexe trempé de nos ébats
Parfum de jouissance,
Souffle de nous retrouvé,
Oui, te respirer...
... Encore !

mardi 11 juin 2019

Fenêtre sur cour


Derrière les façades urbaines
Être l’observateur silencieux,
Mais au combien attentif,
De ces moments du quotidien,
Exposés au grand jour,
Ou de ces joutes,
Qui se laissent deviner,
Et qui enflamment les sens.
Le déplacement d'une silhouette,
Dans l'embrasure d'une fenêtre,
Pour éveiller l'attention,
Inutile de tout voir,
Car l’esprit est fertile,
Pour donner un scénario,
Au film de nos pensées.

Juste quelques gestes,
La rencontre de deux corps,
Un port audacieux,
Un vêtement jeté nonchalamment,
Et les murs s’effacent,
Pour que sur l’écran de l’imaginaire,
Se projette le film hypnotique,
de ces enlacements érotiques.
Photo psganarel
Si la proximité le permet,
Le mouvement des lèvres,
Permet de lancer la bande son,
De ces soupirs concupiscents,
Ou de quelques mots crus,
Qui ont ce pouvoir étonnant,
D’enflammer les sens.

Parfois, Devant une porte fenêtre,
Les mouvements en transparence,
Révélent les moments les plus intenses
De ces joutes animales,
Où les corps se plaquent
Et avec les plus belles ardeurs
Et se prennent à cru.
Photo psganarel
Plaisirs caudalistes,
A chercher derrière ces façades,
L’intimité des autres,
Offerte à leur insu,
Ou en parfaite conscience,
Dans une exhibition libertine,
Proposée à qui veut l’apprécier.

Derrières les fenêtres de vos vies,
Ayez l’audace de vous mettre en lumière,
Osez être les acteurs épanouis,
Du film de vos passions.
Peut-être y trouverez-vous,
Un public …

dimanche 12 mai 2019

Dans l’ombre de tes pas


Photo PSganarel
Il est là,
Tu le sais,
A emboîter tes pas,
Dans ton univers,
Invisible,
Mais si présent.
L’espérer au détour d’une rue,
Le penser derrière la fenêtre de ce bureau,
Où tu essayes de l’oublier dans le travail.
Prenant,
Et pourtant inaccessible, 
Pendant ces quelques jours
Il est là, si proche.
Toujours plus
Photo PSganarel
Oui, il est là, 
Espérer croiser son regard,
Et dans le même temps,
Le redouter,
Partout cette empreinte de lui,
Un commentaire,
Une image,
Un objet laissé là,
Un parfum peut être,
Comme un jeu de piste,
De ces petits cailloux,
Qu’il sème sur son passage
Pour te faire sentir,
Qu'il resserre ta laisse,
Autour de ta gorge.
Photo PSganarel
Oui, il est toujours là,
Quotidien troublé,
De cette présence,
Chaque jour plus prenante,
Entêtante.
Comme la biche,
Sent la meute se rapprocher,
Toujours plus proche,
Toujours plus vital,
Avec ce désir de voir,
De savoir,
D'aller le retrouver,
Ne pas oser,
Et pourtant le penser.
Photo PSganarel
Vraiment, Il est là.
Dans l’ombre tes pas,
Se laisser rattraper
Mieux, se retourner,
Et voir venir.
Attendre tapie dans l’ombre,
Espérant inverser les rôles,
Découvrir le visage du chasseur,
De sa meute.
Quand enfin tu les vois,
Si proches et pourtant inaccessibles,
Craignant d’être dévoilée,
Tu recules.
Juste frôlée dans ta fuite,
Un contact inespéré,
Presque innocent,
Te laisse déjà ce gout d’inachevé.
Il est là et pourtant,
Devoir repartir,
Essayant d’étouffer,
Ce sentiment de frustration,
De n’avoir pu te mettre à ta place,
Au creux de ses bras.
Alors, 
Pour oublier la frustration,
Les regrets,
La solitude de l’âme,
Dans l’anonymat du quotidien,
Se réfugier pour oublier.
Photo PSganarel
Heureusement, il est là!
Dans ce supermarché,
Quand une main anonyme
Vient rattraper la tienne,
Incrédule, tu te retournes.
Émotion d’un souffle,
D’un baiser volé,
Chaleur qui étourdit,
Joie pure d’avoir été rattrapée,
C’est bien lui qui vient prendre,
Ce à quoi tu n’espérais plus,
Et marquer de son empreinte,
Ton espace, ton quotidien...
« Viens ma chienne ! »