dimanche 28 juin 2009

Dimanche - Marché!



Dans son service du dimanche, votre serviteur fait son marché!




Marché St Pierre - Caen



J'aime les marchés.


Ils ont toujours été présents dans ma vie.
Enfant, c'était le marché découverte des fruits et légumes et de leur saison, des animaux de basses courts, poussins et cannetons .
Adolescent, c'était le passage initiatique "Aux caves Thorel", bar ou mon père aimait à retrouver ses copains primeurs pour pratiquer de la philosophie de comptoir.
Etudiant en exil, c'était la découverte et la dégustation des produits de terroir pour compenser les expériences industrielles que nous subissions au resto U.

Tous les marchés ont une âme qui leur est propre. J'ai clairement une préférence pour les marchés populaires .

J'y retrouve, en particulier, l'été une atmosphère de vacances.

Senteurs d'épices, d'olives et de poissons.
Produits exotiques
Mixité culturelle: Afrique, Orient, Asie, Europe
Mixité sociale : jeune, vieux, travailleur, chômeur, mendiant

Etales du marché de Perpignan


A force de les rencontrer tous les dimanches, les commerçants finissent par vous introniser dans la communauté des habitués.
Poignées de main, clin d'oeil, blague,
Sourire amical et appuyé de la vendeuse...


Dans la foule des chalands, des attentes très variées :
-le projet de vacances,
-le repas du jour,
-la tenue qui la mettra en valeur.
-la gourmandise : fraises, cerises, abricots et autres douceurs





Mille vies, Mille destins se rencontrent, se mélangent, se touchent....et se quittent les bras chargés de leurs découvertes et déjà pleins de souvenirs dans la tête !...

samedi 27 juin 2009

Juste un mot et ..!


Tu m'as invité à entrer.
Tu es là devant moi,
A genoux sur la table ronde, un bandeau sur les yeux.
Ton corps dénudé. exposé à mon regard.
Une ligne parfaite sur laquelle la lumière glisse avec harmonie.
Un équilibre qui ne demande aucun artifice.
Et comme toutes les œuvres d’art, tu m’apparais inaccessible.
Exposée sur ton pied d’estale, telle la louve romaine.
Seul mon regard et mon souffle caressent ton corps.
Mais déjà, j’espère le mot qui le livrera à mon plaisir !
Viens !..

jeudi 25 juin 2009

Evasion

Certains jours, votre serviteur a vraiment un sentiment d'oppression, de privation de mouvements, de parole, d'isolement.

Il est libre de s'exprimer mais dans un espace qui reste très limité.
Il étouffe!

On pourrait parler d'un enfermement.
J'ai en tête l'image du bagnard avec son boulet aux pieds, coupé du monde.
Désespérément seul au milieu des siens!

Alors, il rêve de liberté!..
Tentative d'évasion mentale, relation virtuelle.
Constructions fantasmagoriques.
Tendu comme le ressort d'une petite voiture mécanique,
Prêt à s'enfuir vers une double vie.
S'évader vers une âme et un corps accueillants.
Retrouver des sensations depuis trop longtemps oubliées.
Au moins, pour quelques instants.
Retrouver un souffle de vie!

A la réflexion, l'actualité me rappelle l'existence d'autres prisons.
Enfermement volontaire ou non.

Leurs victimes rêvent elles comme votre serviteur d'évasion ?...


On pourrait peut-être s'entraider? S'évader ensemble?




dimanche 21 juin 2009

Coquelicots

Fêtes de l’été. Les champs de nos campagnes sont couverts de fleurs.
Parmi ce florilège de forme et de couleur, cette beauté ne cesse de m’émouvoir.
Retournée, cette fleure à tous les aspects d’une robe aérienne, « une robe qui tourne » comme les aimait ma fille .

Une robe chaude et sensuelle dont les 4 pants peuvent facilement s’écarter pour laisser ma main atteindre sans trop de difficulté l’intérieur de tes cuisses.
Ses larges pétales sont souples soyeux et légers. Nuls doutes qu’ils viendraient caresser avec douceur la peau de ton corps offert à mes fantasmes.
Ils entourent de manière uniforme un pistil dont la forme n’est pas sans me rappeler celle de ton petit bouton encapuchonné.

Ah, je voudrais être ce bourdon qui passe devant mes yeux de fleurs en fleurs et te butine goulûment.

Coquelicot, tu en a inspiré plus d’un.
Collection Lea Madeleine couture- Photo Marc Lucascio.
Moi, j'achete la robe et le modèle!

Ou celui-là!

vendredi 19 juin 2009

Amour à 6 faces…


A l’occasion d’une promenade sur les quais de Seine, je découvre chez un bouquiniste un article qui n’a que peu de rapport avec ce que je croyais être le fond de commerce de ces échoppes :



...des dès Kamasutra.

Stimulation des fantasmes amoureux des visiteurs étrangers dans la ville « Capitale des amoureux ».
Accessoire ludique pour adolescents à la découverte des plaisirs amoureux !
Que le monde serait triste si les plaisirs érotiques devaient se limiter à un dès à 6 faces…

mardi 16 juin 2009

Quand les hommes s'ennuient

« …Quand les Hommes s’ennuient ils rejoignent une ville,
s'y perdent dans la nuit, deviennent proie facile,
pour le faiseur de rêve, qui viendra miroiter,
un semblant de lumière, juste avant de sombrer.
Quand les Hommes s’ennuient, ils s'enivrent de sexe,
de (va jusqu’à l'allé) et d'amour trop complexe d’amour a démêler, de casses têtes brûlants,

quand les Hommes s’ennuient ils deviennent bons amants… »

Tryo – Quand les hommes s’ennuient

Je commençe à m’ennuyer sérieusement !
Serais je un bon amant?..

Départ en vacances

Après une nuit d’amour, je te raccompagne chez toi.
Ce matin, c’est le début des vacances de Pâques.
Nous prenons des chemins différents.
Mon train part avant le tiens et je n’ai que peu de temps pour me rendre à la gare
Tu dois te préparer. Prendre une douche.
Là debout contre le mur, je ne résiste pas à l’envie de te t’embrasser.
Alors que nos lèvres se parcourent, nos langues s’entrecroisent,
Mes mais s’attaquent aux boutons de ton chemisier qui ne résistent pas très longtemps
Un passage le long de ton dos me permet d’avoir raison de ton soutien-gorge.
Mes mains remontent sous tes seins, mes lèvres les y rejoignent.
J’aime la pointe de tes seins.
Tu m’excites. Tu essayes mollement de me raisonner : « …ton train.. »
Chaussures, pantalons ne sont qu’une simple formalité.
Ta culotte enfin. Ma bouche sur ton sexe se repaît.
Tu n’as toujours rien fait. Impuissante, tétanisée, surprise.
Je dégrafe mon pantalon, dégage ma queue déjà tendue.
Chaleur de ton ventre.
Tu t’accroches à mon cou, tu te serres contre moi.
Je passe les bras entre tes cuisses, m’empare de tes fesses et te soulève.
Tes lèvres à la pointe de mon gland. Je t’empale maintenant
Être en toi. Te pilonner. Je me sens comme une bête!
Jouir enfin et te dire combien je t’aime.
Te quitter aujourd’hui est un véritable déchirement.
Je suis dans le train attrapé à la dernière minute.
Je m’installe et regarde le paysage défiler.
Je garde ton empreinte, la sueur de nos ébats, le gout de ton sexe dans ma bouche.
Comment mieux commencer un voyage ?

vendredi 12 juin 2009

Le centre du monde

Rendez-vous au centre du monde pour un apéritif après le boulot.
Paris centre.

La pluie! Les gens se pressent sur les trottoirs.




Image d'été. Une jupe légère se faufile. Jambes gracieuses...
Souvenir fugaces, annonce de plaisirs...
Coup de parapluie, flaque d'eau, pieds mouillés.
Enfin, nous arrivons.
Immeuble fin X1Xème : Escaliers 5eme étage
Craquement du bois. Odeur de cire. Claquement de clé dans la serrure.

Garçonnière.
Style dépouillé mais chaleureux.
Salon, Bar-cuisine, chambre, cheminée.
Couleurs chaudes, lumière tamisée, bougies.
Musique, alcool et discussion entre amis.
Projets, débats, rires, sourires et clin d’œil complice.
Plaisir simple!


Dans la rue, éclaircie. Coucher de soleil. .
Lumières intérieures sur les façades d’immeuble.
Ombre chinoises, depuis l’immeuble d’en face...
Jeune femme qui se met à son aise, formes sensuelles.
Prendre une douche, choisir sa tenue pour la sortie de ce soir.
Lingerie, bas, robe cintrée, talon aiguille…
Fin de représentation!



Sur un mur du salon, deux boas de plume colorés.
Vestige d’une fiesta entre potes?
Jouet d’une expérience érotique?
Strip-tease, Soumission volontaire sous le cadre de la porte. Fantasme!
Craquement de planché au dessus de nos têtes.
Voix à travers le mur.
Écho nocturne des jouissances accomplies.
Envies partagées. Communion libertine.

Fin de soirée, Départ...
Sur les trottoirs, communauté des fumeurs à l’entrée des bars et restaurant.
Légère et court vêtue, entourée de quelques males prêts à tous ses désirs.
Club avec alcôves. Ici, une nuit pleine de promesses commence à peine.
Centre du monde au milieu d’un carrefour
Retour vers la banlieue. Rue déserte et silencieuse. Maison endormie. Rideau!..

Ce matin, Reveil matinal
Quartier pavillonnaire.
Deux voisines : « ..Hier, j’ai ramassé mes petits pois !.. »

Centre du monde?
Pas sûr, mais autre vie, sans aucun doute !

CHAT : Découverte


Ta main dans la mienne comme par accident.

Ce premier baiser à la porte de ta chambre.

Les premier parcours de nos corps, Tendre chaleur de ton sein dans ma main.

Petite culotte de coton humide.

Mes doigts qui se glisse entre tes lèvres et finissent par te pénétrer.

En réponse, ta main audacieuse qui se fraye un chemin et me saisi.

Les doigts qui se referme sur ma queue et qui entame délicatement leur va et vient ; raidissement.

Nos deux corps nus sous la couverture dans cette chambre à peine chauffée ce soir d’hiver.

Oui, aujourd’hui je sors couvert.

Tu t’ouvres à moi pour la première fois.

Je me glisse dans ce fourreau ajusté dont la chaleur m’enflamme.

Lent pilonnage rythmé du gémissement de ton plaisir.

Accélération de nos respirations, tes jambes relevées pour te pénétrer d’avantage.

« Tu est grand ! Vient, VIENT ! » . Explosion !

Reprendre notre souffle.

Embrasser ton corps pour le remercier de cette jouissance.

Plusieurs fois ; Envie insatiable. « Encore ?! »

Nos deux corps imbriqués qui s’effondrent de sommeil, je suis encore en toi quand je m’assoupi.

Petit matin, tu dors, érection matinale.

Jambes repliées. Tes fesses offertes devant moi, je m’impose.

Tu gémis avant d’ouvrir les yeux. Bonjour mon amour !

Se retirer à temps, se découvrir, gicler sur ton ventre chaud.

Ta main vient s’imprégner de ma semence. Tu la porte à ta bouche.

Nos langues qui se croisent. Partage de saveur en guise de petit-déjeuner.

Lit simple : une place. Tu restes blottie contre moi, tu ronronnes fourbue de ta nuit.

Café chaud qui embaume la chambre.

Ce matin, la vie est belle ! Dehors, un soleil d'hiver brille.

Chat, je ne te quitte plus...