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lundi 20 novembre 2017

Secret de rue


Dans leurs regards complices,
Le sourire d’un secret,
D’eux seuls connus.
Au milieu des passants,
D’un pas ralenti,
Savourer l’instant,
Le désir de l’autre.
Par la pensée,
Savoir au-delà des apparences,
Penser ces frôlements furtifs,
Les gestes explicites
Frissons de ces sensations 
Subtiles ou charnelles,
Sentir le désir se tendre,
Savoir la concupiscence humide,
Doucement se révéler .
Face à face,
Sur ce trottoir,
Désir fusionnel de se coller,
S’immiscer dans un désir de conquête,
S’imbriquer,
Reprendre ses distances,
Ne pas céder trop vite,
Contraint par les passants qui passent,
Pas assez pour ne plus exister,
Trop nombreux pour ne pas être vu,
Et pourtant à la commissure de ses lèvres,
Ce sourire qui dit tant.
L'un contre l'autre,
De marbre en surface,
Retrouver le contact,
Tendre vers l’autre par en bas.
A la recherche d’une faille,
Créer des ouvertures,
Allumer le désir.
Un pan qui se soulève,
Un bouton qui saute,
Un zip qui glisse.
Doucement gagner du terrain.
Pour un bout de peau,
Pour une bosse à flatter,
Appel à l’audace,
Désir implacable.
Rechercher le lieu,
La porte cochère,
Le recoin à peine dissimulé,
A l’abris des regards,
La fièvre qui monte,
La main qui trousse,
La main qui plonge,
Les doigts qui ouvrent,
Le corps qui gémit
Le souffle qui s’emballe
Le con qui mouille,
Le désir qui emporte.
Ta langue qui me lèche,
Ma tige que tu branles,
Tes doigts qui me fouillent,
Mes couilles que tu fais rouler.
Ta bouche qui me prend,
Mon sexe qui se tend,
Ta gorge qui m'avale,
Ma main sur ta nuque qui donne le tempo,
Désir fauve.

Mes bras qui te relèvent,
Ton corps que je retourne,
Mon corps qui te plaque,
Tes mains sur le mur,
Mes pieds qui t’ouvrent,
Ton bassin qui s'incline,
Ma queue qui s’immisce,
Tes doigts qui me guident,
Mon gland qui se place,
Ton corps qui s’empale.
Mon sexe que tu engloutis,
Rugir.
Ta voix qui appelle,
Mes mots qui brament,
Nos corps qui se claquent,
Ton con qui jute,
Mon gland qui se pâme,
Ton ventre qui se crispe,
Mon glaive qui te fend,
Ton râle de jouissance,
Mon foutre qui gicle,
Encore, 
Oui ma chienne,
Ma petite pute,
Encore….

Libération,
Ton corps qui se relève,
Ma main qui flatte,
Ta main reconnaissante sur ma queue,
Mon foutre qui coule sur tes cuisses,
Ton con qui vibre ses répliques,
Mes doigts pour recueillir les reliefs
Ta bouche pour les lécher,
Reconnaissance.
Me remballer
Te re-ajuster.
Partager le gout de nous,
Prendre ta bouche,
Croiser nos langues,
Reprendre ta main,
Revenir dans la foule,
Retrouver les regards,
Et repartir dans cette foule,
Anonymes et …
… Sans culotte!

lundi 22 février 2010

Mimosa

L’hiver n’a pas encore tourné la page que déjà tu viens illuminer la grisaille ambiante. Et on te fêter comme un signe de renouveau..




Pluie d’étoile, ta couleur jaune illumine et tes branches forment des panaches harmonieux. De cette couleur, je garde ce premier souvenir d’un cousin posé sur le lit de mes parents et qui avait servi de nid à une de mes siestes enfantines.

Douceur vaporeuse, tes gerbes de boules cotonneuses sont d’une douceur incomparable. Promenées sur ta peau, j’en ferais volontiers un instrument de torture comme une caresse légère et insoutenable.

Ton parfum reconnaissable entre tous est un véritable appel à la fraicheur du printemps. On a envie de plonger la tête dans une pleine brassée et s’enivrer de ce parfum. Te cacherais-tu dessous ?




Cette fleur en aura inspiré plus d'un : les cuisiniers,

(85 A peut être ?)

Les parfumeurs et de nombreux créateurs biensurs ....

Mais derrière ces branches magnifiquement enluminées, n’est ce pas un loup affamé qui te guette dans ce corso fleuri….


Waahoouuuu !

samedi 6 février 2010

Autour de minuit

Au clair de lune sur cette plage,
Joueuse, mutine, c’est sans complexe que tu retires tes vêtements pour te jeter à l’eau et m’invites à te rejoindre.
Comment résister à l’appel d’une sirène.
Je te rejoins juste au moment où tu ressors la tête de l’eau.
Tu rayonnes, tes yeux scintillent et très rapidement tes mains s’accrochent à mes hanches.
Poussée contre moi par une vague,
Tu te fais à la fois liane et ventouse,
Tu m’offres ta bouche pendant que tes jambes se nouent derrière mon dos .
Quel bonheur que la chaleur de ta peau contre la mienne dans cette eau fraiche.
Quelle saveur que celle de tes lèvres que je parcours avec la pointe de ma langue, que je pince avec les miennes.
Quelle tendresse que celle de la caresse de ta main sur mon torse puis sur mon ventre pendant que l’autre te maintien accrochée à mon coup.
Quelle finesse que le grain de ta peau alors que je te tiens par les hanches, que je caresse, que j’embrasse.
Quelle vigueur que celle de cette bouche qui prend, qui me pénètre, qui me mange.
Quelle fougue que la tienne quand tu m’abandonnes d’un coup en m’indiquant ta serviette laissée sur le sable de cette plage, encore chaud comme une couche .
Victime consentante, tu t’offres à mes baisers, tu t’ouvres à mes caresses.
Au bout de mes doigts, tu ondules, tu te cabres, tu te tends.
Invitation, Soupirs, Suppliques, Râles, Cris
Dans le tumulte des vagues qui s’écrasent sur la plage, les ondes de plaisirs t’emportent dans un orgasme ravageur.
Insatiable, tu te retournes, ta croupe indécente m’appelle, invite mon dard dressé à la possession.
D’un trait, je te prends, je te pénètre, je te plante.
Nous dansons maintenant à l’unisson dans un corps à corps sensuel .


Chaque coup de rein, chaque claquement sur ton cul me gonfle, me rempli.
Quand à l’ultime limite, je m’arrache de ton fourreau, c’est pour offrir à ta peau, l’onde brulante de ma semence que tes doigts viennent recueillir pour la monter à tes lèvres.
Corps enlacés, nous savourons notre épuisement, notre découverte,
Au loin, balayant la baie de son éclat...
…Le phare dressé !

samedi 30 janvier 2010

Mots croisés

De nos mots mêlés, je ne me lasse pas...

Tu seras docile et obéissante...
…attentive à tes envies, à tes regards, à tes soupirs, à tes demandes, à tes non-dits.

Mais aussi audacieuse...
…. à venir te provoquer, à passer outre tes " Non ", à débusquer ton désir partout, quand tu ne t'y attends pas !


Peut être dominatrice ?...
… Oui, pour te mettre face à moi, te prendre, te lier à mes envies, te clouer à mes supplices, te mettre en attente de ma volonté, t'attacher à mon regard, te priver du tien.

Je t’imagine voluptueuse,...
…. dans la chaleur de mes gestes, dans la profondeur des sensations que je te donnerais.

Ondulante,...
….dans ma démarche chaloupée pour m’avancer vers toi .

Voire féline...
…. « Pate de velour » pour t’attirer à moi. Mais aussi Chatte, Tigresse !! Humm, je m’y vois déjà.

J’aime ta gourmandise,...
…affamée de mon plat favori, normal !

Je te veux hurlante...
….dans mon ventre, avant, pendant, sous tes mains, et là, sous mes envies, hurlante de désir pour toi.

Assoiffée...
…je ne laisserais pas une goutte s’échapper

Et te laisser rayonnante ...
… de te voir détendu, heureux, de savoir ton regard proche du mien, de tes jouissances mais aussi de celles que tu me donnes.


Ces mots n’appellent qu’une seule décision de ma part ...

..Les vivre tous!

dimanche 27 décembre 2009

Juste retour des choses!

Tu m’avais voulu docile, je suis maintenant guerrier.
Attaché, j’ai été, entravée tu seras.
Tu te rappelles, ce cordon de cuir qui m’avait inspiré, il m’accompagne aujourd’hui.
Allongée nue sur le lit de tes exploits, je prends tes poignés et les attache.
Retenue au coin de cet autel de nos plaisirs, ton corps s’offre désormais à mes sévices !

Tableau Genevieve Vander Wielen
Alors littéralement, je glisse sur ton corps, de ta bouche jusqu'à ton intimité.
Pendant que de mes bras j’écarte le ciseau de tes jambes, ma bouche plonge sans ménagement sur ta chatte.
Quel plaisirs de sentir l’onde qui te parcours à chacun de mes coups de langues.
De gouter le sirop de ton plaisir qui mouille mes lèvres comme la mousse moelleuse d’une bière.
De t’entendre implorer quand mes doigts pénètrent ta douce caverne inondée
De sentir les vibrations de ton corps quant l’orgasme te saisi
D’entendre ces cris qui accompagnent ta jouissance
Et qui te laisse le souffle court et le regard vide pendant quelques secondes.
Qu’elle est douce…

… ma vengeance !

mardi 8 septembre 2009

Un baiser

Je te trouve...
Je te frôle...
Je t’attrape...
Je te lèche...
Je te goûte...
Je te croise...
Je te mordille...
Je te pénètre...
Je t’aspire...
Nous sommes unis dans notre découverte de l’autre....
Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ce baiser langoureux retrouvé sur le très beau blog d'Ange Solaire


....Savourez avec moi!

jeudi 3 septembre 2009

Jouir de toi!

Qu’il est bon cet instant où mon corps explose son plaisir et inonde du fruit de ma jouissance…

… ton petit cul docilement offert à mon pilonnage pendant que tes mains sur mes cuisses me plaquent contre toi,
… ta chatte gourmande qui m’enferme dans ton ventre alors que tu me chevauches,
… La douce peau de tes seins réunis par tes soins pour m’emprisonner,
… ta bouche avec cette langue si insidieuse à exiter mes points faibles,
… la paume de ta main qui me branle pendant que tes yeux fixent le moment où les miens se perdent dans les spasmes de ma jouissance.



Mais, je n’imaginais pas jouir sur des mots.
Je crois que les tiens en ont le pouvoir

… Encore!

mercredi 5 août 2009

Une fois seulement!

C’est avec mes mots gourds, madame, que je voudrais vous remercier pour votre généreuse proposition. Je dois encore y réfléchir.

…Mais si ce n’est que pour une fois :

Je veux bien être pour un temps non plus valet mais « maître » dans votre bouche, mais à la condition que votre dernier mot soit mon prénom.
Je vous veux à moi à tout heure du jour et de la nuit et pas seulement entre 4 murs.

Je veux vous laisser le temps d'allumer mon désir, je veux savourer mes envies
Je veux que cette rencontre soit longue pour avoir le temps d’apprendre à dresser votre corps et vous à apprivoiser le miens.
Je veux savourer votre tendre docilité, vous accepterez mes faiblesses à votre égard.
Je veux bien entendre vos suppliques, mais interdirais celles qui vous seraient dégradantes.
Je veux bien recevoir vos tendres attentions, vous ne vous refuserez pas aux miennes.


Je veux vous voir offerte et peut-être vous remplirais je partout.
Je veux boire votre jouissance et peut-être vous accorderais je la mienne.


Je veux envisager qu’elle soit unique, mais je ne vous le garanti pas!



... J’ai la faiblesse de croire que je pourrais aimer!

mardi 4 août 2009

Détente !

Lorsque tu sortiras de ce bain de relaxation que tu t’accordes après une dure journée de labeur, allonges toi sur cette serviette près de cette bougie qui embaume la chambre de ces senteurs orientales.



Ressent cette huile couler le long des sillons de ta peau
Et laisse mes mains parcourir ton corps pour l’enduire de ce précieux onguent senteur jasmin


Depuis la base de ton coup jusqu’à l’extrémité de ta voûte plantaire, d’abord légers comme un effleurement , de manière parallèle ou à contresens, mes doigts se jouent de chacun de tes muscles encore noués de ta tension journalière.
Ton corps maintenant complètement enduit, mes mains se feront alors plus pesantes afin de faire plier les nœuds de résistance à cette ordonnance de bien-être.
Tes ronronnements de satisfaction sauront guider ma progression : des muscles de ton dos, au galbe de tes mollets fins sans oublier tes muscles fessiers. Enfin, de mon corps dénudé, je pétrirais ta peau comme le pâtissier allonge sa patte pour lui donner la finesse nécessaire.

Si après avoir éprouvé cette sensation de bien-être qui suit ce travail au corps, tu souhaites atteindre une jouissance plus profonde, tu écarteras un peu plus tes cuisses et te cambrera légèrement pour me laisser rejoindre les recoins de ton intimité. Mes doigts, puis quand tu seras largement ouverte, ma bouche viendront te donner cette jouissance libératrice.


Des galets chauffés finiront d’attendrir ton dos et calmer ton ébulition. Recouverte d’une serviette tiède et enfin détendue …tu t’endormiras!
...Je t’attendrais au bar!